Finalement, la peinture, c’est pas pour tout de suite… En me projetant un peu plus sur le kit, je constate qu’il me reste pas mal de trucs à faire, et même à réfléchir.
Beaucoup de pièces du kit ne sont pas prêtes à passer en peinture (ce qui devrait logiquement se faire en tout dernier lieu). J’ai donc encore quelques heures de bricolage à passer sur la bête.
Dernièrement, j’ai préparé le tigeage prévu pour renforcer la pièce cassée. Voilà comment je m’y suis pris :

1 – J’ai percé la pièce femelle (pièce grise dans ce cas) en la traversant. J’ai ensuite percé la pièce mâle (la jaune), mais cette fois sans la traverser. J’ai essayé de percé à chaque fois au centre de l’ergot. Le foret était de 1mm je crois, voire moins.
2 – J’ai pris une aiguille de couture que j’ai collée dans la pièce mâle. Je laisse une bonne longueur afin que la tige me serve également à tenir la pièce lorsque je la peindrais. Un bout de trombone fait aussi l’affaire.
3 – Je passe la tige dans le trou de la pièce femelle, logique.
4 – Je mets bien les pièces en contact, et je balance de la colle à l’intérieur de la pièce femelle, pour la coller à la tige. Une fois le tout bien sec, je pourrais couper la tige qui dépasse au plus court.
J’ai enfin pris ma décision pour le torse, je vais glisser les supports tulipes à l’intérieur des canons jaunes. Comme les trous n’y sont pas percés centrés (je suis pas doué à ça…), il me faut coupler les canons jaunes et les bases blanches, et les repérer pour ne pas les mélanger et ainsi avoir des trous bien alignés.

Pour ça, j’attribue une base à chaque canon, je leur fait la même marque, puis seulement je perce les bases en me servant des canons comme guide.
Cela fait, comme le support tulipe dépassera encore un peu de la pièce blanche, il va me falloir percer également la pièce verte du torse.

Des encoches y sont déjà pratiquées pour repérer les emplacements des pièces blanches, je n’ai qu’à les agrandir grossièrement avec une lame.

Par chance, d’autres repères sont présents sur le contour des pièces (visibles sur la photo), je suis donc à peu près sûr de ne pas me tromper sur l’emplacement des canons.
Vient le tour des thrusters (réacteurs) que j’ai voulu détailler. Contrairement à ce que je pensais, j’utilise ceux fournis avec le kit et me réserve les autres en métal pour de prochains projets. Les originaux étant sommaires, il me fallait leur donner un peu plus de cachet. Là encore ce sont les supports tulipe qui s’en chargent.

Comme en témoigne la photo ci-dessus, j’ai utilisé un foret de taille approprié pour faire un creux au bout du support du thruster. J’ai collé la partie large du support tulipe dans le trou, et une fois la colle bien sèche, il me suffit de placer le reste du thruster. Ca a tout de suite plus de gueule ! 😉
J’ai également repris en main mon lot de pots de peintures, certaines n’ayant pas servi depuis plusieurs années, elles sont inutilisables en l’état. Pour les autres, une vieille crainte pas vraiment justifiée a refait surface en moi : et si la couleur une fois étalée était différente de celle présentée par le pot ?
C’est un peu débile, mais j’ai toujours crains que les reflets de lumière sur les pots de peinture ou leurs reliefs modifiaient la vision que l’oeil a de la couleur. Surtout lorsqu’il s’agit de peinture métallisée.
J’ai donc décidé de me faire un petit nuancier des couleurs que j’ai en stock. Je n’ai pas encore trouvé le support idéal pour ça, mais j’en ai commencé un brouillon avec les dernières peintures métal que j’ai achetées.

Je dois encore bien bien creuser l’idée pour le support final du nuancier, mais bon, avec tout ce que j’ai sur le feu, on ne peut pas dire que cela soit une priorité. ^^
Remarques et commentaires bienvenus. 🙂
Ressources :
Une réflexion sur “Plamo : HG Kshatriya (3/?)”